La plume qui dessine
Cinquième texte
Nous avons tous connu ce moment où le chagrin envahit notre coeur à cause d'une absence ou d'un regret. La personne aimée nous manque tellement que le monde semble ne pas exister. C'est une folie ou la manifestation de la passion.
Voilà en peu de mots ce que l'amour peut accomplir. Des miracles désagréables.
La solitude est un moment de silence. Un silence où les tendres souvenirs font la guerre à l'âme. Sans pitié. Le sourire n'existe pas puisque les nerfs sont déconnectés. Le plus grand bruit est un soupir. Dans nos regards, on dirait un enfant qui cherche sa maman aux quatre coins du quartier.
Nous avons tous été au moins une fois rejetés, mal compris, critiqués, accusés à tort et condamnés au tribunal du caprice. Souffrant de tous les malaises de cet univers parsemé d'injustices morales, nous avons tenté en vain de nous défendre. Hélas, même étant jugé innocent, nous sommes toujours coupables.
Ce sentiment qui nous domine, nous dirige, nous contrôle, nous gagne, nous emprisonne, nous réduit à un minable dans ce coin où le vent nous ramène les belles saisons des bonnes aventures.
Ce dessin est posé sur une toile déchirée, exposée loin de ce coeur criminel qui se réjouit de notre douleur infernale. Décor. Spectacle. Epilogue d'une histoire sans personnages.
JDE, le peintre des mots!
Aucun commentaire:
Publier un commentaire