lundi 26 décembre 2016

Savez-vous comment sont morts les apôtres de Jésus ?

Savez-vous comment sont morts les apôtres de Jésus ?

Pierre a évangélisé Rome.
Il est mort crucifié la tête en bas à sa demande car il se sentait indigne de mourir comme Christ
Jacques fils d’Alphée était le chef de l’Église de Jérusalem.
Il a été jeté du promontoire sud-est du Temple, haut de 30 mètres, il a survécu et a été battu à mort avec des bâtons par ses ennemis.
Satan avait conduit Jésus sur ce même promontoire pour le tenter.
André est mort crucifié après avoir évangélisé autour de la Mer Noire.
Les témoins racontent qu’André aurait déclaré en voyant la croix :
« J’ai longtemps désiré et anticipé cette heure. La croix a été consacrée par le corps du Christ pendu à la croix. »
Il a continué à prêcher à ses tortionnaires pendant 2 jours avant de mourir.
Jacques fils de Zébédée a évangélisé l’Espagne.
Il est le premier apôtre à mourir en martyr, décapité à Jérusalem.
Philippe a évangélisé l’Asie-Mineure.
Il est mort lapidé et crucifié la tête en bas en Phrygie.
Barthélémy a évangélisé l’Arabie et la Mésopotamie,
Il a été flagellé, écorché vif, crucifié puis décapité.
Thomas a évangélisé l’Inde et formé une première communauté chrétienne à laquelle appartenait des personnes de la famille royale,
Il y est mort, transpercé par une lance.
Matthieu a évangélisé l’Éthiopie,
Il est mort, tué par l’épée.
Jude Thaddée a évangélisé la Perse, la Mésopotamie et d’autres pays arabes
Il aurait subi le martyre en Perse.
Simon le Zélote a évangélisé la Perse, l’Égypte et les berbères,
Il a été découpé à la scie.
Jean est le seul à être mort de vieillesse.
Il a pourtant connu le martyre par immersion dans un bain d’huile bouillante à Rome,
Condamné aux mines à Patmos, où il rédigea l’Apocalypse
Il est mort de vieillesse dans l’actuelle Turquie.
Tous ont répondu à l’appel de Jésus « d’aller par tout le monde ».
« Vous serez haïs de tous, à cause de mon nom ; mais celui qui persévérera jusqu’à la fin sera sauvé. »
Matthieu 10:22
La rédaction
© Info Chrétienne 

Farces

Farces

"Comment peut-on être aussi pauvre avec autant d'or noir? ". J'emprunte cette interrogation antithétique de La Fouine qui me semble tout a fait appropriée pour parler de notre quotidienneté haïtienne. Et si je la renverse pour la placer dans un cadre actuel, j'ose le dire, même si notre actualité n'est qu'une ancienneté, une banalité traditionnelle au senteur morbide; oui si je la renverse, cette interrogation, je me demanderai tout bonnement: comment peut-on fêter avec autant de morts sur la conscience, autant de cervelles brûlées à cause de notre indifférence?

Nous avons fêté la mort qui nous saute à la gorge, nos condoléances sont des élucubrations festives, nos adieux des bienvenus à la standardisation de la bestialité, et nos pleures des grimaces pour dissimuler notre hypocrisie. Pour paraphraser cette idée de Lyonel Trouillot dans Kannjawou, nous aimons nous comporter en êtres libres pour essayer d'oublier que nous sommes des esclaves. Il est idem, nous empruntons des rires malicieux, espiègles, des rires qui sonnent faux pour essayer d'oublier nos tristesses. Nous fêtons pour ne pas penser à nos malheurs, oui nous aimons nous prendre pour des héros, des révolutionnaires pour tromper notre lâcheté.

Nous nous disons révolutionnaires, hélas! Nos révolutions sont sourdes, ce sont des enfants morts avant même d'être nés. Oui, nos paroles sont muettes, si déjà elles ne sont pas désuètes il y a longtemps.

Nous sommes mal barrés! Et nos farces ne font que nous enfoncer dans la merde.

Antoine Jethro