lundi 12 juin 2017

Pourquoi l'adultère est-il un péché?

L’adultère est la relation sexuelle extraconjugale ou la violation du devoir de fidélité conjugale. En d’autres termes, il est « le fait pour un époux de violer son serment de fidélité, de partage, et d'avoir des relations sexuelles avec une personne autre que son conjoint envers qui il a affirmé ce serment » (Wikipédia). Le mot grec[1] qui traduit « adultère » en Matthieu 19.9 signifie littéralement « immoralité sexuelle » ou « fornication ».

Dès qu’un homme se marie avec une femme, l’adultère devient un défi et une raison pour ne pas hériter le royaume de Dieu (1 Corinthiens 6.9-10).


I.                   Pourquoi l’adultère est-il un péché ?

Le péché est tout ce qui n’est pas conforme à la volonté de Dieu. Bien que certains actes nous plaisent, ils ne sont pas tous forcément bons ou autorisés. C’est pourquoi la bible dit : « Examinez ce qui est agréable à Dieu » (Ephésiens 5.10). Il s’agit donc d’étudier de façon approfondie ce qui pourrait plaire à Dieu et non à nous-mêmes et/ou aux autres. Comme a dit le psalmiste au sujet de son Dieu : « Je serre ta parole dans mon cœur afin de ne pas pécher contre toi » (Psaumes 119.11). C’est cette parole que nous étudions en vue de savoir si l’infidélité conjugale est la volonté du Dieu à qui nous devons un amour sincère. Voyons pourquoi l’adultère est un péché.

1.                  L’adultère est interdit par la loi

La loi est un ensemble de prescriptions édictées par Dieu. Ces prescriptions proviennent de la volonté et de la souveraineté de Dieu qui est le créateur. Il y a la loi mosaïque et la loi évangélique (Jean 8.5, 11 ; Hébreux 8.13). Qu’elle soit mosaïque ou évangélique, elle interdit formellement l’infidélité conjugale. Dans la loi mosaïque, il est écrit: « Tu ne commettras point d'adultère » (Exode 20.14). Dans la loi évangélique, nous lisons ces versets: «  Que le mariage soit honoré de tous, et le lit conjugal exempt de souillure, car Dieu jugera les impudiques et les adultères. » (Hébreux 13.4) « Si donc, du vivant de son mari, elle devient la femme d'un autre homme, elle sera appelée adultère; mais si le mari meurt, elle est affranchie de la loi, de sorte qu'elle n'est point adultère en devenant la femme d'un autre. » (Romains 7.3). Quiconque ne respecte pas la loi de Dieu ne le respecte pas non plus car c’est sa loi qui définit son serviteur et non sa compréhension de sa loi. Jésus a bien dit : « …enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. » (Matthieu 28.19-20) N’importe qui peut croire que l’adultère n’est pas un péché tout comme Ève et Adam ont cru que manger le fruit de l’arbre défendu n’aurait pas causé leur mort, mais l’histoire en dit long sur les conséquences qu’ils ont payées et  que nous héritions jusqu’à nos jours (Genèse 3.19 ; Romains 5.12). 

2.                  L’adultère est impudique

L’impudicité est l’absence de retenue ou la provocation sexuelle. Dans ce cas, l’adultère est un acte impudique puisque le conjoint ne peut pas se maitriser. Il choisit de coucher avec un autre partenaire pour assouvir ses désirs sexuels. Lorsque l’apôtre dit de fuir l’impudicité (1 Corinthiens 6.18), il s’adresse généralement à tous ceux qui commettent des actes impudiques, plus particulièrement les fornicateurs et les adultères. Si dans l’ancien contrat, la polygamie était acceptable, dans le nouveau, il ne l’est plus. En proposant la monogamie aux célibataires et aux fiancés, la bible anticipe l’adultère : « …que chacun ait sa femme, et que chaque femme ait son mari » (1 Corinthiens 7.2b).


3.                  Le mariage doit être honoré


« Que le mariage soit honoré de tous,..» (Hébreux 13.4a). Le mariage est honoré quand les époux se respectent et sont fidèles entre eux. Il n’y a pas de secret pour un mariage honoré, il suffit de respecter cette prescription : « Que le mari rende à sa femme ce qu'il lui doit, et que la femme agisse de même envers son mari. » (1 Corinthiens 7.4). La fidélité conjugale est la règle d’or pour avoir un mariage honoré devant Dieu et devant la société.

4.                  Le lit conjugal doit être propre


« et le lit conjugal exempt de souillure,… » (Hébreux 13.4b). L’adultère souille le corps de l’époux coupable et déshonore l’innocent, donc le couple. Le corps du mari est pour sa femme (1 Corinthiens 7.4) et pour la gloire de Dieu (1 Corinthiens 6.20), idem pour celui de la femme. En dehors de cette relation, c’est la souillure, tout ce qui peut ôter l’honneur du mariage. Un conjoint adultère reconnu publiquement ne fait pas l’honneur de son mariage. Il n’a plus la même considération à l’Eglise, dans sa famille et devant Dieu, mais il n’est pas condamné immédiatement parce qu’il peut se repentir de ses péchés.


5.                  Dieu jugera les impudiques

« …car Dieu jugera les impudiques et les adultères. » (Hébreux 13.4c). Si Dieu jugera les adultères, l’adultère est un péché à éviter absolument et urgemment car on ne sait jamais quand un pécheur non repentant va mourir (Hébreux 9.27). Juger, c’est prononcer une décision de justice or la justice de Dieu est conforme à sa loi. Puisque la fidélité conjugale est une loi, quiconque trompe son conjoint doit être puni. Ainsi, si un homme infidèle n’hérite pas le royaume de Dieu, c’est une preuve de justice. En conclusion, l’avertissement du jugement de Dieu est une preuve incontestable que l’adultère est un péché. Par cet avertissement, Dieu continue de prouver son amour envers les adultères par la patience (2 Pierre 3.9), mais la patience de Dieu ne tolère pas le péché. Elle ne le minimise pas ni ne réduit pas ses conséquences.


6.                  Jésus a pardonné une femme adultère


« Alors s'étant relevé, et ne voyant plus que la femme, Jésus lui dit: Femme, où sont ceux qui t'accusaient? Personne ne t'a-t-il condamnée? Elle répondit: Non, Seigneur. Et Jésus lui dit: Je ne te condamne pas non plus: va, et ne pèche plus. » (Jean 8.10-11) En disant « ne pèche plus », Jésus a pardonné une pècheresse mais il ne l’a encouragée pas à continuer. Le pardon est nécessaire quand l’homme reconnait son péché et il est accordé en dépit des hostilités humaines. Par conséquent, le conjoint infidèle qui n’hérite pas le royaume de Dieu ne reconnait pas la grandeur du pardon de Dieu. Il s’obstine et persévère dans l’orgueil. En fin de compte, la semence de Dieu ne demeure pas en lui (1 Jean 3.9).

7.                  L’adultère a de conséquences graves dans le foyer et dans la vie du coupable

Dieu ne se contente pas d’interdire l’adultère, il sait pourquoi il le fait. Prenons le cas de David qui a couché avec Bath Schéba. Pour lui, ce n’était qu’un plaisir sexuel mais par peur d’être découvert, il a commandité la mort de son mari, Urie. Et là, David a commis un autre péché ; le meurtre. Il ne faut pas se focaliser sur l’adultère en tant que plaisir, il faut surtout penser à ses conséquences. Pour cela, l’adultère est à éviter en tant que péché.

8.                  Le conjoint infidèle cache son infidélité


S’adressant à ses disciples qu’il a qualifiés de « lumière », Jésus a dit : « Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu'ils voient vos bonnes œuvres, et qu'ils glorifient votre Père qui est dans les cieux. » (Matthieu 5.16). Quel mari aurait le courage de dire à sa femme qu’il est infidèle ? Quelle femme serait heureuse d’avouer à son mari qu’elle l’a trompé ? Ecoutons ce que le prophète Nathan a dit à David : « Car tu as agi en secret; et moi, je ferai cela en présence de tout Israël et à la face du soleil. » (2 Samuel 12.12). Un adultère n’est jamais fier de sa double vie et cette déception l’empêche de vivre en paix car sa conscience le culpabilise incessamment.

Exrait de "LES CAUSES ET LES CONSEQUENCES DE L'ADULTERE"
Diponible a Livre en folie, les 15 et 16 juin 2017
Au Jardin de MUPANAH
Prix: 90 gdes
Auteur: Jerome Dorsonne Emerson 

Grand concours de poésie à la Bibliothèque Communautaire de Deschapelles


Pour tous les poètes d’expression francophone et créolophone, quelle que soit leur originalité : verretiens / iennes, liancourtois/se, deschapelois/se.
Qu’ils soient connus ou inconnus, qu’ils aient publié ou non, pouvant user de toute forme d’expression poétique écrite, sans aucune limitation…

Le but de ce concours est de non seulement encourager les jeunes à la lecture et à l’écriture mais aussi de participer à l’enrichissement de la production artistique et littéraire de la zone. 

Le thème du concours est basé sur l’environnement et le poète peut s’appuyer sur n’importe quelle forme pour exprimer sa pensée. Thème : ‘’ Le cri de notre environnement’’ ‘’Anviwonman n kriye’’.

Celui qui choisit le thème français doit rédiger son texte en français, de même que le thème créole.

En voici quelques conseils afin de respecter au mieux les attentes du comité de lecture (Jury), pour les textes français et créoles. 

 Respecter les vers (coupure)
- Respecter les règles classiques pour le texte en vers rimes. (Césure, enjambement, pause, rejet…)
- Alternance des rimes masculines et féminines.
- Organisation en strophe obligatoire.
- Respecter le style.
– Maximum 25 Vers
- Respecter les majuscules en commencement des vers…

Toutes les formes poétiques seront admises. Le Jury appréciera particulièrement l’originalité, le style, la sonorité, les figures de style, la grandeur d’expression proposée par rapport au thème imposé.

N.B : La poésie, ce n’est pas raconter une histoire, mais rechercher un effet poétique. Tout texte ayant fait l’objet d’une publication antérieure, toute copie, plagiat ou autres formes d’utilisation de texte déjà publié sera expulsé du concours.

Etapes du concours

1-    Du 1au 15 juin, inscription à la bibliothèque de Deschapelles.
2-      Du 16 au 30 juin, envoi des textes (Poèmes) Date limite.
3-      Le 7 juillet, affichage des premiers résultats
4-      Le 15 juillet, envoi ou remise des autres textes. Date limite.
5-      Le 22 juillet, grande finale, Remise de prix LES PRIX

Les prix seront donnés par la BCD pour les deux catégories :

Ø Français
1-    Premier prix : Estimation 6,000 gdes (Livres, dictionnaire, tableau de peinture, certificat honneur et mérite…)
2-      Deuxieme prix : Estimation 4,000 gdes (Livres, dictionnaire, tableau de peinture, certificat honneur et mérite…)
3-      Troisième prix : Estimation 2,000 Gdes (Livres, Dictionnaire, Certificat Ø

Créole
1-    Premier prix : Estimation 6,000 gdes (Livres, dictionnaire, tableau de peinture, certificat honneur et mérite…)
2-      Deuxieme prix : Estimation 4,000 gdes (Livres, dictionnaire, tableau de peinture, certificat honneur et mérite…)
3-      Troisième prix : Estimation 2,000 Gdes (Livres, Dictionnaire, Certificat Les meilleurs textes seront publiés dans une anthologie qui aura pour titre : La trajectoire de l’ombre.

Sponsors et collaborateurs - Bibliothèque communautaire de Deschapelles.

Les Membres du Jury sont :

1-    Miraklin André (Kloch la)
2-      Jean-Baptiste Guten Rachad
3-      Saintiphat Rosemond (Boblulu)
4-      Henrius Mackenson
5-      Lovelie Milfleur
6-      Jérôme Dorsonne Emerson
7-      Joseph John Harshly

Pour vous inscrire, passez au local de la Bibliothèque.

Adresse : AVE : Dr. Mellon (Rue de la Bibliothèque, Village Alpha)
Téléphone : (509) 4-265-6006

Facebook : Bibliothèque communautaire Deschapelles    

lundi 5 juin 2017

Pwoblèm ak solisyon nou

Pwoblèm nou nan men nou, solisyon nou nan men nou. Si nap soufri, se nou ki lakoz. Sin pa ko delivre, nou ki pa vle.

Le w ka pale ou pa pale, yon bèbè pi enpòtan pasew. Lè w ka gade pou w wè epi w fè kòmsi w pa wè, yon avèg pi enpòtan pase w.

Pwoblèm nou nan men nou, solisyon nou nan men nou.

Yon pwoblèm ki pa gen solisyon, se yon pwoblèm ki pa byen poze. Depi l byen poze, li pa ka pa gen solisyon. Kòman n poze pwoblèm lakay?

Nou tout panse nou gen solisyon an. Men se vre, nou tout gen solisyon an men konbyen fwa ou wè plizyè elèv sou yon sèl tablo ak yon sèl baton krè ap rezoud yon pwoblèm? Jamè!

Pwoblèm nou nan men nou, solisyon nou nan men nou.

Gen moun ki pito pwoblèm, paske se nan fè pase tan li jwenn solisyon pou pwoblèm pal. Gen lòt moun ki gen solisyon an men sil rezoud pwoblèm nan, pwoblèm pa l pap ka rezoud.

Si w deside rezoud yon pwoblèm, wap jwenn ak sila ki kont rezoud li a. Si w ta vle ede sila ki bezwen pwoblèm nan rezoud la, l'ap panse se solisyon an ou bezwen pwofite. Poutet sa, li sere fòmil ki pi enpòtan an.

Pwoblèm nou nan men nou, solisyon nou nan men nou.

JDE
Map viv, map swiv

vendredi 2 juin 2017

25 kesyon / repons sou renmen

Entwodiksyon
           
 Youn nan rezon ki lakoz anpil jèn, sitou fi yo, echwe nan renmen se paske yo pa konprann vrèman ki sa li vle di. Rezon sa a jwenn sous li nan twa koz :

 

1.    Anpil paran ki pat jwenn edikasyon seksyèl pa vle oswa pa kapab fè l pou pitit yo.
2.    Anpil jèn pa enterese li, reflechi ak aji daprè sa yo konnen.
3.    Labib di klèman ke nan dènye jou yo, lòm ap vin renmen plezi plis pase Bondye.

Kidonk, li pa etonan pou n konprann pouki anpil moun pran renmen pou plezi seksyèl.

Eske w se youn ladan yo? Sinon, mwen swete w kenbe fèm nan desizyon w pou mennen bak ou byen jiskaske w marye. Sinon, ou bezwen konprann vrè definisyon renmen.

25 kesyon/repons sou renmen pa sifi pou fè w konprann renmen, men se yo ka ede w analize renmen, jan moun renmen, jan moun ta dwe renmen ak jan moun pa konn renmen.

Ke konsèy ak sa ki bon nan tiliv sa a fè wout nan lavi w.

Jérôme Dorsonne Emerson



Lis kesyon yo

1. Eske renmen gen yon definisyon egzat? 
2. Kijan renmen manifeste ant 2 moun ki renmen? 
3. Eske gen yon kote nou ka etidye renmen?  
4. Eske se sèlman moun k’ap sèvi Bondye 
ki ka jwenn vrè renmen an? 
5. Yo di vrè renmen pa egziste , èske se vre? 
6. Kisa ki ka fè m konnen vrè renmen an ?  
7. Ki enpòtans dyalòg nan renmen?  
8. Ki enpòtans sèks nan yon relasyon santimantal ? 
9. Eske se yon vrè renmen si patnè mwen an pa gen lide pou marye avèk mwen ?  
10. Kisa ki lakoz anpil maryaj kraze?
11. Kisa « Je t’aime » ye ?
12. Kòman yo di « Mwen renmen w » nan lòt lang yo? 
13. Eske renmen diferan nan lòt peyi yo?
14. Poukisa gen paran ki pa vle pitit yo renmen, sitou pitit fi yo?
15. Eske se yon pwoblèm si yon zanmi m di li renmen m?
16. Eske se yon mal pou yon zanmi w vin menaj ou? 
17. Gen yon moun k ap koze avè’m, men m pako vle renmen, èske’m ka ba l espwa pou yon tan?
18. Eske m ka ret zanmi yon moun ki te di li renmen’m?
19. Eske kado oswa lajan ka pwouve vrè renmen an?
20. Kisa m dwe konnen sou lajan?
21. Gen 2 moun ki renmen ‘m, e mwen renmen tou lède.
Kisa pou m fè?
22. Apre konbyen tan ou ka antre nan relasyon seksyèl
ak menaj ou lè w fin di l wi?
23. Eske se yon pwoblèm si yon fi di li renmen yon gason?
24. Poukisa yon fi oswa yon gason bezwen renmen ?
25. Mwen wè nan anpil fim, liv ak chante sèks se yon bagay ki nòmal. Lè de moun renmen, se sa yo fè pou montre sa vre, kisa m dwe konprann?


Aprann konprann moun ki pa konprann ou




Gen yon moun ki pa konprann ou,
Li poko konnen w
Pa fache, si l kritike w

Gen yon moun ki pa konprann ou,
Li pa nan nivo w
Pa nwi, si l pran w pou enmi l

Gen yon moun ki pa konprann ou,
Li egri de sa w ye
Pa dekouraje, si l pa rekonèt travay ou

Gen yon moun ki pa konprann ou,
Li pa ko fè eksperyans
Pa kondane l, si l ap aji ak emosyon

Gen yon moun ki pa konprann ou,
Li pa renmen w
Pa bay vag, si l imilye w

Gen yon moun ki pa konprann ou,
Li poko konprann
Ba l chans pou l konprann


JDE

Eske fonikasyon ka anpeche m sove?

Lòm ka fè tout sa Bondye di pa fè, paske lòm gen volonte. Li fasil pou li konprann men difisil pou l aksepte e reziste ak lanvi kap pouse l aji. Fasil pou li deside dezobeyi men difisil pou li kenbe pawòl li, sitou lè li pap nouri nanm li ak pawòl ki nan Bib la. Menm jan sa te rive nan jaden Edèn, lòm toujou bezwen wè si sa Bondye di yo ap fèt vre. Malerezman, se plis dezobeyisans li chwazi olye rezistans, menm jan ak Jozèf, Jezi e apot Pòl.

Apot Pòl te ekri kretyen nan lavil Filip (v1) yo pou l di yo: « Nenpòt sitiyasyon ki parèt devan mwen, m ap degaje m, granmesi Kris la ki ban mwen fòs kouraj » (Filipyen 4.12). Avan sa, li te di : « …se Bondye menm kap travay tout tan nan kè nou. Se li ki ban nou anvi fè sa ki pou fè l plezi ansanm ak fòs pou nou ka fè l vre. » (Filipyen 2.13).  Kidonk, fònikasyon an se yon peche ki ka evite gras ak Bondye kap travay nan volonte kretyen an. Konsa tou, deklarasyon sa pat sèlman yon lide apot la te fè nan tèt li. Nan yon lòt lèt, li te montre kòman sa tap posib: “…Kite Lespri Bondye a dirije lavi nou. Pa obeyi egzijans kò a” (Galat 5.16). Se pa ak fòs kouraj nou, nap pote viktwa sou dezòd lachè men se lè nou kite Sentespri a dirije lavi nou.
Sa vin fè, yon kretyen kap fònike san rete pa ka di Lespri Bondye ap dirije lavi l (Matye 3.8). Lap viv selon lachè , li pap gen fòs pou reziste anba presyon kò li e li pap ka fè Bondye plezi (Women 8.8), lap fèb fas ak tantasyon. Nòmalman, anyen pa janm fèt san yon koz. Kou di moun yo, lafimen pa soti san dife. Si w konn fònike, gen omwen yon rezon ki fè sa e gen plizyè konsekans sa ka gen nan lavi w, pami yo: gwosès avan lè, maladi moun pran nan fè bagay, maryaj fòse…e kondanasyon ou.
Li ka difisil pou w aksepte yon senp ti plezi ta gen pouvwa pou fèw pa antre nan wayòm Bondye a, pwiske se Bondye ki te kreye fanm ak gason pou viv ansanm. Men, mwen sèten si ou pran yon ti tan pou analize sa ki ekri nan tiliv sa a, w ap rive konprann danje ki plane sou lavi tout moun k ap fònike e sila yo tou ki nan adiltè. Mwen swete pou Lespri Bondye a ede w konprann e baw plis sajès pou w pratike verite a e pataje l ak lòt moun nan lide pou yo konprann.  
Jérôme Dorsonne Emerson


Paste, mwen ansent! (Premye chapit)

Chapit 1.-

Li fè 9è nan aswè, Akil poko tounen lakay li. Se nan peryòd lepli, lapli a pako fin tonbe, loraj ap gwonde, deyò fè nwa anpil. Gisna ap kalkile, li pa vle Akil pran wout la nan gwo van lapli sa a. Akil li menm tou pa fin anvi ale, paske nan peryòd lepli se pa fasil pou nèg rankontre ak menaj yo nan nwit. Men yon ti tan aprè, lapli a fin pase. Li fè 9è ak 45 minit, koulye Akil lib pou li tounen lakay li. Gisna di li ak yon vwa ki gen laperèz.
-          Cheri leve non pou w ale, m pa vle w rantre ta pou malè pa rive w. Ou konnen gen kout lè nan moman sa a, epi lèzòm pa jwe non, pou jwèt, mechan an vle efase lavi yon inosan.
-          Se pa t sa Akil t ap tann. Li fache paske Gisna ap pale jis pou l ta fè l pa anvi fè lanmou ak li.
-          Sispann pale Gisna, m pa timoun non. Sa fè lontan nou pa kontre. Epi tou, tout moun konnen nou renmen, nou pap fè anyen ankachèt.
-          Sa w di a se vre, men nou pa dwe pwofite de libète nou genyen poun dezobeyi Bondye.     
-    Ki bagay Bondye wap pale la a ? Poukisa li te fè fi ak gason ? M wè bagay legliz sa a prèske fèm pèdi w. W’ap koute pastè k’ap di w pa fè epi li menm l’ap fè.
-          Men li gen dwa, li marye Akil.
-          Wi, li marye paske’l gen lajan. Mwen, kote m’ ka nan marye, jèn ti gason tankou’m?
-          Enben si’w pako nan marye pouki’w vle fè sa ki entèdi de moun  ki pa marye fè?
-          Kote w wè yo di de moun ki marye pa ka fantre nan relasyon seksyèl ? M ta renmen w montre m.     
-          Men ou pa gen konsyans Akil. Ou sonje m te montre w sa deja? Pa vin kapronnen m la a menm. M pap pran sa a nan men w.
-          Epi tou Gisna, sa fè plis ke de mwa nou renmen, li lè li tan pou m konnen kote m ap depanse lajan’m nan tande.
-          Se vre ? Ou ta renmen konnen ? Enben, degaje’w marye pou w ka konnen.
Akil tèlman enève, li leve li ale pa fòs. Li pa menm di orevwa. Gisna di li :
-          Meyè pou lafrans !
Nan aswè bò zòn onzè, telefòn Gisna sonnen. Yon zanmi l rele’l.
-          Alo, se kiyès ?
-          O o ! ou gentan bliye vwa m. Se mwen Rozèf wi.
-          Men nan lè sa a  kou yon ti dòmi pral pran’m ou rele’m.
-          Ou konnen cheri, se nan lè sa a m ka fè sa, epi se lè sa a santi m pi byen. Sakapfèt monamou.
-          Kòman monamou an ? se mennaj ou m ye ?
-          Jiskaprezan se ou k pa vle, mwen m prè.
-          M konprann. Enben m pap janm vle tande.
-          Poukisa cheri ?
-          Ou ta renmen konn pouki ?
-          Wi ,m ta renmen konnen.
-          E lèw konnen, sa wap fè ?
-          Sa k dwe fèt la bebe.
-          Oke ! Wap fè’m yon pwomès epi map renmen  avè’w.
-          O ! dim kisa non boubou, m gentan fè sa deja si se pou mwen menm.
-          Jire ke’w pap janm kite’m menm lè’w bare’m ak yon lòt ti gason.
-          Kisa ? en en, m pap ka negosye w cheri, pou’m ret avèw nan enfidelite? Non, non, milfwa non, machè. Pwòmès sa a rèd papa !
-          Ebyen se menm jan an tou, menaj mwen wè li rèd tou pou l ta vin wè yon bagay konsa. Sa’w pa vle yo fè w, pa fè yon lòt li.
-          Mesye, ala kot tifi entèlijan papa! M ba’w vag tande.
-          Bondye beni w. Pase bòn nwi.
-          Oke sè’m, si’m te gen yon mennaj tankou w m te rich.
-          Priye Bondye, pa gen anyen l pa ka fè. Bay!
Pat pase senk minit ankò. Akil rele Gisna.
-          Dat m’ap rele’w la a, ou t’ap pale ak yon lòt moun. M konnen w wi, se je ka di sa kè pa renmen.
-          Cheri, kisa w ap di konsa ? Ou konnen m renmen w anpil, m’pa janm fè yon bagay konsa.
-          Wey ! Ou renmen m anpil epi wap kite’m soufri pou tèt yon ti lanmou. Pase’m nan blòf. Epi ale pou wè la a w’ap fè sa ak yon lòt, mwen m’ap fè grimas.
-          Banm di’w Akil. Ou wè mwen, m gen 18 tan, se mwen sèl ak Bondye ki konnen kiyès mwen ye.
-          Men se nòmal ! Ki janm t’ap fè wè lè w twonpe m. Se ou ak Bondye ki ka wè, men m konnen w’ap peye pou sa kanmenm. 20 tan m lan gen pou wè’w !
-          A a! M pap okipe’w Akil, ti cheri m nan. Ou mèt ap pale konsa, ou konnen se pa vre, m pap janm fè yon bagay konsa. Dayè, se pa pou moun m’ap fè sa, e pyès moun pa ka banm pwoblèm pou sa paske demen lè gwòs la tonbe se mwen kap soufri. Lè sa a m pap jwenn zanmi. E ou menm gen dwa vire do kite’m ak pitit la, paske se sa anpil jenn gason ap fè kounye a.
-          En en ! Koulye a w’ap agasem. Pa mete’m nan menm bwat ak lòt nèg sa yo.
-          Men sa m rayi avèk ou a wi. Lè se ou menm, ou di sa’w vle, kou se mwen ou fache. Ou wè pwoblèm nan ?
-          Oke manman, nou kite sa. M pat gen anpil kat, n’ap wè demen akilè?
-          M pa kwè n’ap wè non, m ap okipe anpil demen, se samdi, jou pou’m prepare tout sa m ap bezwen nan dimanch paske dimanch se jou pou’m fè travay Bondye, m pap pran lòt randevou ladan.
-          M! Bagay etid labib sa a fin fè nou egare nèt papa. Lèw gad nan mont ou w’ap wèl katòzè.
-          Ou pap bon ! Sof si Bondye pa ta Bondye. Moun kap sèvi Bondye ak tout kè yo pap janm sòti wont, viktwa se pou yo li ye. E tou, premye viktwa  a se viktwa sou peche.
-          Rale kò’w, ou fè kòmsi w pa janm fè peche. Koulye a ou vle di’m lè w te renmen ak Zoni an ou pa’t konn fè lanmou avè l ?
-          Wi, m te konn fè’l, lè sa a m pat ko rankontre ak Jezi. Men koulye a, m chanje grasadye. Pa gen piyay ankò. Si’w te konnen lè sa a ou ta renmen avè ‘m, koulye a ou tap pran plezi w nèt ale.
-          Mtchouw ! Retire  kòw !

Minit Akil fini,Gisna kouche epi li kontinye nan somèy li.

Jerome Dorsonne Emerson

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