L’adultère est la relation sexuelle extraconjugale ou la violation du
devoir de fidélité conjugale. En d’autres termes, il est « le fait pour un époux de violer son serment
de fidélité, de partage, et d'avoir des relations sexuelles avec une personne autre que son conjoint envers qui
il a affirmé ce serment » (Wikipédia). Le mot grec[1] qui traduit
« adultère » en Matthieu 19.9 signifie littéralement
« immoralité sexuelle » ou « fornication ».
Dès qu’un homme se marie avec une femme, l’adultère
devient un défi et une raison pour ne pas hériter le royaume de Dieu (1 Corinthiens
6.9-10).
I.
Pourquoi l’adultère
est-il un péché ?
Le péché est tout ce qui n’est
pas conforme à la volonté de Dieu. Bien que certains actes nous plaisent, ils
ne sont pas tous forcément bons ou autorisés. C’est pourquoi la bible
dit : « Examinez ce qui est
agréable à Dieu » (Ephésiens 5.10). Il s’agit donc d’étudier de façon
approfondie ce qui pourrait plaire à Dieu et non à nous-mêmes et/ou aux autres.
Comme a dit le psalmiste au sujet de son Dieu : « Je serre ta parole dans mon cœur afin de ne
pas pécher contre toi » (Psaumes 119.11). C’est cette parole que nous
étudions en vue de savoir si l’infidélité conjugale est la volonté du Dieu à
qui nous devons un amour sincère. Voyons pourquoi l’adultère est un péché.
1.
L’adultère est
interdit par la loi
La loi est un ensemble de
prescriptions édictées par Dieu. Ces prescriptions proviennent de la volonté et
de la souveraineté de Dieu qui est le créateur. Il y a la loi mosaïque et la
loi évangélique (Jean 8.5, 11 ; Hébreux 8.13). Qu’elle soit mosaïque ou
évangélique, elle interdit formellement l’infidélité conjugale. Dans la loi
mosaïque, il est écrit: « Tu ne
commettras point d'adultère » (Exode 20.14). Dans la loi évangélique,
nous lisons ces versets: « Que le mariage soit honoré de tous, et
le lit conjugal exempt de souillure, car Dieu jugera les impudiques et les
adultères. »
(Hébreux 13.4) « Si donc, du vivant
de son mari, elle devient la femme d'un autre homme, elle sera appelée
adultère; mais si le mari meurt, elle est affranchie de la loi, de sorte
qu'elle n'est point adultère en devenant la femme d'un autre. »
(Romains 7.3). Quiconque ne respecte pas la loi de Dieu ne le respecte pas non
plus car c’est sa loi qui définit son serviteur et non sa compréhension de sa
loi. Jésus a bien dit : « …enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai
prescrit. » (Matthieu 28.19-20) N’importe qui peut croire que
l’adultère n’est pas un péché tout comme Ève et Adam ont cru que manger le
fruit de l’arbre défendu n’aurait pas causé leur mort, mais l’histoire en dit
long sur les conséquences qu’ils ont payées et
que nous héritions jusqu’à nos jours (Genèse 3.19 ; Romains
5.12).
2.
L’adultère est impudique
L’impudicité est l’absence de
retenue ou la provocation sexuelle. Dans ce cas, l’adultère est un acte
impudique puisque le conjoint ne peut pas se maitriser. Il choisit de coucher
avec un autre partenaire pour assouvir ses désirs sexuels. Lorsque l’apôtre dit
de fuir l’impudicité (1 Corinthiens 6.18), il s’adresse généralement à tous
ceux qui commettent des actes impudiques, plus particulièrement les
fornicateurs et les adultères. Si dans l’ancien contrat, la polygamie était
acceptable, dans le nouveau, il ne l’est plus. En proposant la monogamie aux
célibataires et aux fiancés, la bible anticipe l’adultère : « …que chacun ait sa femme, et que chaque femme
ait son mari » (1 Corinthiens 7.2b).
3.
Le mariage doit
être honoré
« Que le mariage soit honoré de
tous,..» (Hébreux 13.4a). Le mariage est honoré quand les époux se
respectent et sont fidèles entre eux. Il n’y a pas de secret pour un mariage
honoré, il suffit de respecter cette prescription : « Que le mari rende à sa femme ce qu'il lui
doit, et que la femme agisse de même envers son mari. » (1 Corinthiens
7.4). La fidélité conjugale est la règle d’or pour avoir un mariage honoré
devant Dieu et devant la société.
4.
Le lit conjugal
doit être propre
« et le lit
conjugal exempt de souillure,… » (Hébreux 13.4b).
L’adultère souille le corps de l’époux coupable et déshonore l’innocent, donc le
couple. Le corps du mari est pour sa femme (1 Corinthiens 7.4) et pour la
gloire de Dieu (1 Corinthiens 6.20), idem pour celui de la femme. En dehors de
cette relation, c’est la souillure, tout ce qui peut ôter l’honneur du mariage.
Un conjoint adultère reconnu publiquement ne fait pas l’honneur de son mariage.
Il n’a plus la même considération à l’Eglise, dans sa famille et devant Dieu,
mais il n’est pas condamné immédiatement parce qu’il peut se repentir de ses
péchés.
5.
Dieu jugera les
impudiques
« …car Dieu jugera les impudiques
et les adultères. » (Hébreux 13.4c). Si
Dieu jugera les adultères, l’adultère est un péché à éviter absolument et
urgemment car on ne sait jamais quand un pécheur non repentant va mourir
(Hébreux 9.27). Juger, c’est prononcer une décision de justice or la justice de
Dieu est conforme à sa loi. Puisque la fidélité conjugale est une loi,
quiconque trompe son conjoint doit être puni. Ainsi, si un homme infidèle n’hérite
pas le royaume de Dieu, c’est une preuve de justice. En conclusion, l’avertissement
du jugement de Dieu est une preuve incontestable que l’adultère est un péché. Par
cet avertissement, Dieu continue de prouver son amour envers les adultères par
la patience (2 Pierre 3.9), mais la patience de Dieu ne tolère pas le péché.
Elle ne le minimise pas ni ne réduit pas ses conséquences.
6.
Jésus a pardonné
une femme adultère
« Alors s'étant relevé, et ne
voyant plus que la femme, Jésus lui dit: Femme, où sont ceux qui t'accusaient?
Personne ne t'a-t-il condamnée? Elle répondit: Non, Seigneur. Et Jésus lui dit:
Je ne te condamne pas non plus: va, et ne pèche plus. » (Jean 8.10-11) En
disant « ne pèche plus », Jésus a pardonné une pècheresse mais
il ne l’a encouragée pas à continuer. Le pardon est nécessaire quand l’homme
reconnait son péché et il est accordé en dépit des hostilités humaines. Par
conséquent, le conjoint infidèle qui n’hérite pas le royaume de Dieu ne
reconnait pas la grandeur du pardon de Dieu. Il s’obstine et persévère dans
l’orgueil. En fin de compte, la semence de Dieu ne demeure pas en lui (1 Jean
3.9).
7.
L’adultère a de conséquences graves dans le foyer et dans
la vie du coupable
Dieu ne se contente pas d’interdire l’adultère, il sait pourquoi il le
fait. Prenons le cas de David qui a couché avec Bath Schéba. Pour lui, ce
n’était qu’un plaisir sexuel mais par peur d’être découvert, il a commandité la
mort de son mari, Urie. Et là, David a commis un autre péché ; le meurtre.
Il ne faut pas se focaliser sur l’adultère en tant que plaisir, il faut surtout
penser à ses conséquences. Pour cela, l’adultère est à éviter en tant que
péché.
8.
Le conjoint infidèle cache son infidélité
S’adressant à ses disciples qu’il a qualifiés de « lumière »,
Jésus a dit : « Que votre
lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu'ils voient vos bonnes œuvres, et
qu'ils glorifient votre Père qui est dans les cieux. » (Matthieu
5.16). Quel mari aurait le courage de dire à sa femme qu’il est infidèle ?
Quelle femme serait heureuse d’avouer à son mari qu’elle l’a trompé ?
Ecoutons ce que le prophète Nathan a dit à David : « Car tu as agi en secret; et moi, je
ferai cela en présence de tout Israël et à la face du soleil. » (2
Samuel 12.12). Un adultère n’est jamais fier de sa double vie et cette
déception l’empêche de vivre en paix car sa conscience le culpabilise
incessamment.
Exrait de "LES CAUSES ET LES CONSEQUENCES DE L'ADULTERE"
Diponible a Livre en folie, les 15 et 16 juin 2017
Au Jardin de MUPANAH
Prix: 90 gdes
Auteur: Jerome Dorsonne Emerson
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